Sans moi !

 Une lettre dénichée par Florence :



«Je conchie vos masques, j’exècre vos distances, je vomis votre peur irraisonnée.
Le covid passera peut-être par moi, il me tuera peut-être, et vous savez quoi? Je m'en tape.

Je suis d'une génération de survivants qui voyageait enfant dans des véhicules sans ceinture et sans airbag, qui pouvait mettre les doigts dans les prises, boire l'eau à la fontaine ou jouer avec des allumettes.
J'ai eu quasiment toutes les maladies infantiles mortelles et comme ceux de mon âge j'ai côtoyé la polio et la tuberculose.

J'ai déjà dépassé l'âge de beaucoup de mes ancêtres quand il sont morts du cancer ou d'autres maladies mortelles. Maladies pour l'éradication desquelles personne n'a jamais été confiné et qui tuent encore aujourd'hui chaque jour dans le silence assourdissant des hôpitaux, des Ehpad et des médias...

Alors : un virus devenu inoffensif à 99% mais qui rend les gens fous ne m'impressionne pas.

Irresponsable? Individualiste? Manquant de compassion pour les autres? Complotiste?
Les qualificatifs BFMTV ne manqueront pas pour commenter une telle attitude impardonnable.

Je ne m'en excuserai pas, je n'y peux rien, c'est ma nature...

Je refuse de m'habituer à ce simulacre de vie volée, à ces fausses mesures de fausses protections, à ces demi visages apeurés et à cet esclavagisme rampant qui ne dit pas son nom.

Je respire sans masque autant que je peux, je boycotte les endroits où il se trouve en nombre.

Je ne me ferai jamais vacciner, je lutterai avec mes moyens ridicules et mon esprit déviant jusqu'au bout contre cette infamie et ses mensonges quotidiens.

Continuez à accepter d'être confinés dehors.

Continuez à tuer vos anciens de tristesse et de manque de contacts humains de peur de raccourcir leur vie de quelques mois...

Continuez à formater les esprits de vos enfants à la soumission aveugle à un État qui a pris la place de votre médecin.

Continuez à croire que tout cela est pour votre bien.

Un jour prochain, soyez-en certains, vous n'aurez plus le loisir de vous réveiller car même cette liberté-là vous sera interdite.

Sans moi.»

 Micheline Simon.

 

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